Le retour du Gromono

J'ai en garde le 400 XT d'un copain, afin de le réviser/redémarrer ( rupteurs/condos/joints carbus/etc. ), et forcément, ça m'a donné envie de redémarrer mon 500, qui souffrait de pétarades chroniques. Du coup, après changement des rupteurs et du condensateur, et la réparation d'un mauvais contact dans une cosse, la voilà qui tourne à nouveau correctement. La comparaison entre le 400, d'origine et de plus faible cylindrée n'est pas l'avantage de la "petite", le 500, avec ses centimètres cubes en plus, son admission et son échappement libérés est plus puissant et plus agréable.

Quelques images des sisterbikes :

Endless Summer Road Trip

Ce week-end, c'était la dernière chance. Dernier week-end ensoleillé avant que l'automne ne s'installe, derniers instants estivaux avant la grisaille, dernières chaleurs avant l'emmitouflage. L'occase d'aller rouler, quoi. Après un rapide sondage sur le liste Polaroil, seul Jimmy pouvait se libérer. On est donc partis samedi matin, à l'aube de l'aurore de neuf heures et demie ( fichu Jägermeister de la veille ). Montures américaines donc, puisque Jimmy roule sur une Harley FXR, propulsé par ce que les amateurs nomment un "big twin", deux cylindres en V de 1340 cm3 culbutés reliés à une boîte de vitesses séparée par une chaine primaire, cachée derrière un énorme carter d'alu chromé. La route s'est faite entièrement au jugé, avec forces changements de direction inopinés pour voir par là si le bitume était moins large et plus viroleux. Du coup, on a visité quelques cours de ferme, des chemins creux où on a cassé une graine, puis dormi près de Fougères pour arriver à la baie du Mont Saint Michel vers 15h. A Cancale, tout ne fut plus que luxe, calme et volupté lorsque nous avons dégusté une marmite de moules arrosée de Muscadet, face à la mer. Puis, nous avons mis le cap sur la Cité Corsaire, et son camping municipal. Largage des motos, nous arrivâmes en ville. Bon, alors, autant vous dire Saint Malo, c'est pas un repaire de gauchistes, ici, la jeunesse UMP tient la vie nocturne. Par ailleurs, si vous ressemblez à un motard pas trop bien rasé, il y a de fortes chance que l'on vous refuse l'entrée de certains établissements. Ceci dit, les divergences politiques s'effacèrent rapidement devant l'appât du gain. Prétendez effectuer des repérages pour le Moto Club du Parti Communiste Français, faites miroiter 50 motards consommant à gogo dans les débits de boissons et les restaurants, et les barrières idéologiques tombent rapidement. On vous paie même des coups à boire.
Plus tard, à notre retour au camping, nous avons croisé la route d'un jeune Russe, qui fit demi tour et nous suivit, séduit par notre brillante conversation et plus sûrement encore, par la promesse d'une bouteille de Stolichnaya. Nous devisâmes par devers nous jusqu'à une heure avancée de la nuit.

Une fois les troupeaux de bisons évacués, à l'aube ... de l'après-midi, le voyage du retour me permit d'essayer la moto de mon camarade. Je dois avouer que je fus séduit par le moteur, bien plein, à la sonorité envoûtante. Les sorties de virages, d'agglomération, les dépassements, autant d'occasion de faire ronfler la mécanique. Dommage, la partie-cycle était à la peine, mais le remplacements des amortisseurs rincés et la vidange de la fourche devrait améliorer les choses.

Vivement la prochaine virée !

Moteur !

Aujourd'hui, Manolo et moi avons remonté depuis les carters vides un moteur de 650 XS Yamaha.







Ce dernier est destiné à motoriser un sidecar-cross de marque WASP, construit à l'époque où de gros 4-temps propulsaient des équipages intrépides à travers la fange.

Une fois fini, l'engin ressemblera à ceci ( photo T. Toulat )

De retour à la maison,

Après environ 3500 km, nous avons raccroché le casque et les gants hier, au terme d'une étape mémorable de 870 km d'une traite ( Rians - Le Mans ). Si vous voulez avoir une petite idée du parcours total de cet été, cliquez sur ce lien. Notez qu'il ne prend pas en compte les petites balades locales et les "spéciales" ( genre Eyzahut-Souspierre, hum ! ). Donc, merci aux copaings, Juanito et Fourbella, Lolo, Mag et les minots, merci à ceux qui nous ont reçu, Jean-Gui, Blanche et le Papet, Jean-No et Denise du Picard, et Bilou. Merci aux gravillons d'avoir évité nos roues, merci au goudron fondu de s'être tenu à l'écart de nos trajectoires, merci à la pluie d'avoir rendu les combardes inutiles par son absence, merci aux paysages de s'être mis sur leur 31 pour nous, merci au Camping du Peyra et au Musée de la Moto d'Entrevaux, merci à ma courroie de transmission revenue indemne, merci au livreur de Pneu-Online d'avoir trouvé l'adresse de livraison, merci à nos Climax d'avoir préservé nos yeux de milliards d'insectes maladroits. Et, bien sûr, merci ma Paulette pour ton endurance !

я люблю путешествавать на мотоцикле

"J'aime voyager à moto", si mes souvenirs sont bons. Si un russophone peut confirmer, et/ou corriger, je ne le prendrais pas mal.

Donc, ça y est, la moto est chargée, direction la Drôme Provençale, puis la Provence elle-même, avec des détours dans les Alpes Maritimes, ou de Haute Provence. Que des coins trop moches, froids, avec des routes à chier. Enfin, on a pas des vies faciles-faciles (c).

A bientôt sur Polamix !

Un trône à la mesure de nos séants

Les Harley. Pour sûr, y'a un moteur. Un longue course, culbuté, comme on n'en fait plus. Pis c'est tout en métal, pas de carénage, pas de plastoque, pas d'injection ( On me souffle dans l'oreillette que si, maintenant. Tout fout le camp ). Ca vibre, ça fait un beau bruit, c'est coupleux. Le truc, c'est qu'avec la Harley, on te file un gros sac plein de fourbi. Dedans, y'a du "rêve américain", de l'aigle dans le dos du blouson à franges, du sissy-bar et une belle selle "custom" à deux étages, bien capitonnée façon Chesterfield. Pouacre. Alors donc, comme j'estime qu'il ne faut pas jeter le Sportster avec l'eau du bain, je m'emploie à redonner à cette moto un petit air européen, voire japonais. A cet effet, grâce aux conseils de Mosquito Polaroil, j'ai pu adapter une selle de XS 650 Yam' ( mon ancienne moto, snif... ), en lieu et place du rocking-chair à redneck.

Donc, dorénavant, le Sporty ressemble à ça :



Il aura fallu dans l'ordre, acheter une selle neuve chez XS650 Shop, en Allemagne ( 190 euros ), la dépiauter pour modifier le fond métallique, découper un "H" à la disqueuse, former au marteau grossièrement une empreinte du garde-boue AR, souder une languette de tôle pour renforcer à l'endroit de la découpe, mettre un coup de peinture, modifier l'arrière pour qu'il épouse le galbe du garde-boue, riveter une plaque à l'avant pour la fixer, souder des écrous côté mousse pour fixer la patte de maintien AR, percer le fond de selle et fixer deux tampons de caoutchouc pour l'appui sur le cadre, puis regarnir, découper le jonc chromé en deux parties, puisque la partie arrière ne se marie plus avec le fond de selle modifié, attendre que la colle sèche, et hop. Je crois n'avoir pas trop salopé le boulot.
La position de conduite est légèrement plus haute, ce qui est plus agréable, Paulette est au même niveau que moi et peut s'abriter derrière ma large carrure, et nous sommes tous deux confortablement installés. En plus, c'est beau. Maintenant, quelqu'un sait comment effacer le "Yamaha" peint en doré ?




Quoi ? Oui, elle est rouge, la moto. Comment, elle était verte, avant ? C'est une moto de daltonien, voilà tout.

Course d'endurance de Pierrefitte en Cinglais

Aujourd'hui, Manolo et ses amis crotteux courraient au fin fond de la Normandie. 5 heures de course par binôme, 2 pilotes sur deux motos se relaient. Comme il y avait besoin d'un mécano, je m'y suis collé. Belle journée, belle course, j'ai dû faire quelques réparations de fortunes, comme purger l'embrayage hydraulique de Kévin, redresser ses tubes de fourche dans les tés, remplacer un axe de plaquette de frein pour Manolo, et enfin huiler des filtres et faire les pleins.

La fête Polaroil, les photos de Juanito

Une sélection des nombreuses et superbes photos de Juanito Polaroil

La Fête Polaroil...

A eu lieu entre samedi 26 juin 18h00 et dimanche 8h30. Comme on n'est pas sur Facebook, je ne vous montrerai pas de photos d'amis avinés avec leur nom et leur prénom, saccageant ainsi toute perspective d'embauche ou de carrière intéressante. Non, sur Polamix, vous ne trouverez que du bon goût, subtil et racé.

Avant de se jeter sur les rafraîchissements, Makno, Valdo, Puerrito, Pepetka, Paulette et moi sommes partis faire une petite balade de 2h00 du côté de Fay, Crannes, Vallon sur Gée, Ruillé, Saint Symphorien, Conlie, La Chapelle Saint Fray puis retour.



Ensuite, le garage a fait le plein de méga-profits et de bénéfices obscènes avec son stand de produits dérivés :



Il y avait aussi une place réservée pour les scooters italiens en tôle :



La suite n'appartient qu'aux participants aux réjouissances. Allez, cadeau, un petit extrait de la bande son, Leningrad avec Menia Zavout Shnour, album Dlya Millionov :

http://www.deezer.com/listen-1598603

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Paulo Polaroil