Le Moto Club Polaroil

Le Moto Club Polaroil est, au départ, une association d'amis ayant en commun la passion de la mécanique. Ils ont en commun la même philosophie : faire rouler de vieux engins, avec une bonne dose de débrouille et de récup'. La panne, inévitable, fait aussi partie du jeu : elle offre le plaisir de réparer avec les moyens du bord, et permet les rencontres les plus inoubliables.

Ce blog présente les activités du MC Polaroil, dont le but est de féconder le bitume et propager les méthodes de réparation ukrainiennes(c)

mercredi 29 septembre 2010

Le retour du Gromono

J'ai en garde le 400 XT d'un copain, afin de le réviser/redémarrer ( rupteurs/condos/joints carbus/etc. ), et forcément, ça m'a donné envie de redémarrer mon 500, qui souffrait de pétarades chroniques. Du coup, après changement des rupteurs et du condensateur, et la réparation d'un mauvais contact dans une cosse, la voilà qui tourne à nouveau correctement. La comparaison entre le 400, d'origine et de plus faible cylindrée n'est pas l'avantage de la "petite", le 500, avec ses centimètres cubes en plus, son admission et son échappement libérés est plus puissant et plus agréable.

Quelques images des sisterbikes :





lundi 6 septembre 2010

Endless Summer Road Trip




Ce week-end, c'était la dernière chance. Dernier week-end ensoleillé avant que l'automne ne s'installe, derniers instants estivaux avant la grisaille, dernières chaleurs avant l'emmitouflage. L'occase d'aller rouler, quoi. Après un rapide sondage sur le liste Polaroil, seul Jimmy pouvait se libérer. On est donc partis samedi matin, à l'aube de l'aurore de neuf heures et demie ( fichu Jägermeister de la veille ). Montures américaines donc, puisque Jimmy roule sur une Harley FXR, propulsé par ce que les amateurs nomment un "big twin", deux cylindres en V de 1340 cm3 culbutés reliés à une boîte de vitesses séparée par une chaine primaire, cachée derrière un énorme carter d'alu chromé. La route s'est faite entièrement au jugé, avec forces changements de direction inopinés pour voir par là si le bitume était moins large et plus viroleux. Du coup, on a visité quelques cours de ferme, des chemins creux où on a cassé une graine, puis dormi près de Fougères pour arriver à la baie du Mont Saint Michel vers 15h. A Cancale, tout ne fut plus que luxe, calme et volupté lorsque nous avons dégusté une marmite de moules arrosée de Muscadet, face à la mer. Puis, nous avons mis le cap sur la Cité Corsaire, et son camping municipal. Largage des motos, nous arrivâmes en ville. Bon, alors, autant vous dire Saint Malo, c'est pas un repaire de gauchistes, ici, la jeunesse UMP tient la vie nocturne. Par ailleurs, si vous ressemblez à un motard pas trop bien rasé, il y a de fortes chance que l'on vous refuse l'entrée de certains établissements. Ceci dit, les divergences politiques s'effacèrent rapidement devant l'appât du gain. Prétendez effectuer des repérages pour le Moto Club du Parti Communiste Français, faites miroiter 50 motards consommant à gogo dans les débits de boissons et les restaurants, et les barrières idéologiques tombent rapidement. On vous paie même des coups à boire.
Plus tard, à notre retour au camping, nous avons croisé la route d'un jeune Russe, qui fit demi tour et nous suivit, séduit par notre brillante conversation et plus sûrement encore, par la promesse d'une bouteille de Stolichnaya. Nous devisâmes par devers nous jusqu'à une heure avancée de la nuit.

Une fois les troupeaux de bisons évacués, à l'aube ... de l'après-midi, le voyage du retour me permit d'essayer la moto de mon camarade. Je dois avouer que je fus séduit par le moteur, bien plein, à la sonorité envoûtante. Les sorties de virages, d'agglomération, les dépassements, autant d'occasion de faire ronfler la mécanique. Dommage, la partie-cycle était à la peine, mais le remplacements des amortisseurs rincés et la vidange de la fourche devrait améliorer les choses.

Vivement la prochaine virée !