Le Moto Club Polaroil

Le Moto Club Polaroil est, au départ, une association d'amis ayant en commun la passion de la mécanique. Ils ont en commun la même philosophie : faire rouler de vieux engins, avec une bonne dose de débrouille et de récup'. La panne, inévitable, fait aussi partie du jeu : elle offre le plaisir de réparer avec les moyens du bord, et permet les rencontres les plus inoubliables.

Ce blog présente les activités du MC Polaroil, dont le but est de féconder le bitume et propager les méthodes de réparation ukrainiennes(c)

lundi 1 octobre 2012

Une journée ordinaire au Moto Club Polaroil

Le soleil dardait hier ses généreux rayons sur notre contrée, et nous en profitâmes pour faire une petite virée à moto. Puerrito, Ann'So, Bosco et moi enfourchèrent nos motos, tandis que Crao enjamba une sorte de draisienne en plastique, au motif fallacieux que sa 550 four était peu fiable. Yann, lui, pris le volant d'une camionnette. Le but était d'aller chercher un  fourgon Citroën HY de 1967, version bétaillère, qui a instantanément obtenu le titre de "Rougne la plus rouillée et la plus encombrante du Club". Puerrito et Yann se sont rendus propriétaire de ce fabuleux engin, après un petit périple dans la vallée du Loir.
Le vénérable moteur de DS à trois paliers n'a pas voulu tousser, malgré la vigueur et l'insistance du démarreur. Aucun déferlement d'électrons survoltés n'a daigné parcourir les bougies, la faute sans doute à une tête d'allumeur trop longtemps négligée.
Qu'à cela ne tienne, nous avions prévu le manque de coopération de la mécanique, et après un petit de gorgeon de Jasnières produit par le vendeur du HY, c'est grâce à un plateau qu'il fut emmené, direction la maison de Manolo.
Là, nous nous restaurâmes et échangeâmes galéjades et moqueries bon enfant, avant de nous livrer à une intense séance de bucheronnage, que je supervisai depuis mon poste de commande.
Pour finir, nous reprîmes la route jusque chez Puerrito et rendîmes là hommage au bétail qui transita jadis  dans le fourgon : pareils à des chevaux de trait, nous déplaçâmes le camion grâce à notre seule force musculaire.