Le Moto Club Polaroil

Le Moto Club Polaroil est, au départ, une association d'amis ayant en commun la passion de la mécanique. Ils ont en commun la même philosophie : faire rouler de vieux engins, avec une bonne dose de débrouille et de récup'. La panne, inévitable, fait aussi partie du jeu : elle offre le plaisir de réparer avec les moyens du bord, et permet les rencontres les plus inoubliables.

Ce blog présente les activités du MC Polaroil, dont le but est de féconder le bitume et propager les méthodes de réparation ukrainiennes(c)

lundi 26 novembre 2012

Ferronnerie

Pendant les vacances de la Toussaint, nous avons eu la visite d'une partie de la section sudiste du Moto Club Polaroil. Lolo, Mag et leur minots ont transhumé de leur Provence pour se délecter des plaisirs de la Sarthe en novembre.

Et Lolo, y fait pas que souder la poignée de sa mob. Y soude aussi à l'arc. On en a donc profité pour réaliser un garde-corps métallique qui empêche désormais les outres avinées membres du MCP de choir dans la trémie de l'escalier de la Polaroil Mansion.

Les photos du travail en cours :






dimanche 25 novembre 2012

Chiffons

La Polaroil Mansion est en pleine effervescence, outre ses activités mécaniques, voilà que nous investissons un nouveau champ d'activité : l'impression textile. Nous avons appris les bases de la sérigraphie, qui consiste à faire passer l'encre d'impression à travers les mailles d'une toile tendue sur un cadre formant écran. Pour fabriquer ce cadre, il faut enduire la toile d'une émulsion photosensible, puis on insole le motif désiré à l'aide d'une forte lampe. L'émulsion cuit et se fixe là où elle est exposée, et reste soluble dans l'eau là où elle est protégé par le motif. Ca a l'air un peu compliqué, mais c'est simple, et hormis la chimie, le matériel de base est réalisable par quiconque sait scier du bois et manipuler une visseuse.

Bref, aujourd'hui, nous avons fait nos premiers essais d'impression, avec un nouveau visuel pour le Moto-Club Polaroil, un logo qui fleure bon l'huile fluistabilisée.





( l'est pas peu fier, le Chef :-) )



Au vrai chic anglais...

J'ai vendu la Dzèbre et son sister-ship, pour concrétiser un autre de mes rêves automobiles. 4,2 litres de cylindrée, un moteur longue course conçu en 1948, longue, basse et élégante, entièrement fabriquée en vrai tôle d'acier de ferraille de Sheffield, elle est aux antipodes de la production actuelle. Son habitabilité est réduite en regard de sa longueur, sa consommation d'énergie fossile révolte l'écologiste, il a fallu sacrifier un grand herbivore pour tendre son habitacle de cuir, et du bois de la meilleure essence orne le tableau de bord.

C'est donc une Jaguar XJ6 Sovereign de 1984, au moteur 6 cylindres en ligne, injecté (personne n'est parfait). Les réservoirs ( oui, il y en a deux )  sont rouillés, il a fallu nettoyer tout le circuit d'alimentation en essence, jusqu'aux injecteurs. Le cuir est décousu par endroits, le vernis qui recouvre la ronce de noyer s'écaille. Il y a de la corrosion  autour de la lunette arrière.
Malgré cela, la carrosserie est saine aux points névralgiques, le moteur tourne rond et la boîte auto fonctionne bien. Bref, un peu de boulot et à nous les week-ends à Deauville.




Pour quelques brouzoufs de plus, j'ai négocié une Daimler sans papiers, une sorte de merguez : un assemblage de pièces de différents millésimes, avec le même moteur que la Jaguar, mais alimenté par deux carbus SU, couplé à une boîte manuelle avec overdrive. Je suis parvenu à la faire démarrer après le nettoyage des carbus, mais l'embrayage est inopérant : le récepteur d'embrayage hydraulique est irrécupérable.



Je la vois bien peinte en noir mat, avec des "scallops" sur le capot...