J'ai vendu la Dzèbre et son sister-ship, pour concrétiser un autre de mes rêves automobiles. 4,2 litres de cylindrée, un moteur longue course conçu en 1948, longue, basse et élégante, entièrement fabriquée en vrai tôle d'acier de ferraille de Sheffield, elle est aux antipodes de la production actuelle. Son habitabilité est réduite en regard de sa longueur, sa consommation d'énergie fossile révolte l'écologiste, il a fallu sacrifier un grand herbivore pour tendre son habitacle de cuir, et du bois de la meilleure essence orne le tableau de bord.
C'est donc une Jaguar XJ6 Sovereign de 1984, au moteur 6 cylindres en ligne, injecté (personne n'est parfait). Les réservoirs ( oui, il y en a deux ) sont rouillés, il a fallu nettoyer tout le circuit d'alimentation en essence, jusqu'aux injecteurs. Le cuir est décousu par endroits, le vernis qui recouvre la ronce de noyer s'écaille. Il y a de la corrosion autour de la lunette arrière.
Malgré cela, la carrosserie est saine aux points névralgiques, le moteur tourne rond et la boîte auto fonctionne bien. Bref, un peu de boulot et à nous les week-ends à Deauville.
Pour quelques brouzoufs de plus, j'ai négocié une Daimler sans papiers, une sorte de merguez : un assemblage de pièces de différents millésimes, avec le même moteur que la Jaguar, mais alimenté par deux carbus SU, couplé à une boîte manuelle avec overdrive. Je suis parvenu à la faire démarrer après le nettoyage des carbus, mais l'embrayage est inopérant : le récepteur d'embrayage hydraulique est irrécupérable.
Je la vois bien peinte en noir mat, avec des "scallops" sur le capot...
dimanche 25 novembre 2012
lundi 1 octobre 2012
Une journée ordinaire au Moto Club Polaroil
Le soleil dardait hier ses généreux rayons sur notre contrée, et nous en profitâmes pour faire une petite virée à moto. Puerrito, Ann'So, Bosco et moi enfourchèrent nos motos, tandis que Crao enjamba une sorte de draisienne en plastique, au motif fallacieux que sa 550 four était peu fiable. Yann, lui, pris le volant d'une camionnette. Le but était d'aller chercher un fourgon Citroën HY de 1967, version bétaillère, qui a instantanément obtenu le titre de "Rougne la plus rouillée et la plus encombrante du Club". Puerrito et Yann se sont rendus propriétaire de ce fabuleux engin, après un petit périple dans la vallée du Loir.
Le vénérable moteur de DS à trois paliers n'a pas voulu tousser, malgré la vigueur et l'insistance du démarreur. Aucun déferlement d'électrons survoltés n'a daigné parcourir les bougies, la faute sans doute à une tête d'allumeur trop longtemps négligée.
Qu'à cela ne tienne, nous avions prévu le manque de coopération de la mécanique, et après un petit de gorgeon de Jasnières produit par le vendeur du HY, c'est grâce à un plateau qu'il fut emmené, direction la maison de Manolo.
Là, nous nous restaurâmes et échangeâmes galéjades et moqueries bon enfant, avant de nous livrer à une intense séance de bucheronnage, que je supervisai depuis mon poste de commande.
Pour finir, nous reprîmes la route jusque chez Puerrito et rendîmes là hommage au bétail qui transita jadis dans le fourgon : pareils à des chevaux de trait, nous déplaçâmes le camion grâce à notre seule force musculaire.
jeudi 27 septembre 2012
Verano 2012-2013 (suite)
Orbaneja del Castillo, Burgos (Espagne)
Le plateau qui surplombe le Valderredible, Cantabrie
Villota de Elines
Gino Polaroil
Gino, Valdo et Ana
Col Agnel (Italie)
Pontechianale (détail :-) )
Gastronomie nomado-motocycliste
Verano 2012-2013
L'été est terminé, il faut froid et humide au Nord de la France. Une bonne raison de se réchauffer avec ces photos prises dans les Bardenas Reales.
samedi 10 décembre 2011
Le brêlon du père...
... est en révision au Garage Polaroil. C'est une Yamaha 125 AT2E de 1972. Vérification du point d'allumage avec la nouvelle lampe strobo, nickel, vidange de l'huile de boîte, vérification du faisceau code/phare et changement de l'ampoule, après taillage de bavette chez Champion, pression des pneus, lavage à la station HP pas loin, et changement du câble d'embrayage qui a cassé au retour.
mercredi 23 novembre 2011
La Moto Cadiz...
...s'appelle comme ça, parce qu'elle est lourde comme un supertanker et qu'elle a largué quelques litres d'huile devant le garage Polaroil. C'est une Hondal GL1100 de 1982, donnée par Tonton Georges à Puerrito Polaroil. Après vidange de l'huile trop fluide, remplacement des courroies de distribution qui avait baigné dedans, elle semble fonctionner à nouveau. Elle est en phase de fiabilisation au Garage, comprenez que c'est moi qui roule avec... Et je dois reconnaître que ce n'est pas tout à fait déplaisant, à l'approche de l'hiver, de s'abriter derrière le carénage format "armoire normande", de ranger ses p'tites affaires dans les volumineux coffres, voire de mettre une cassette dans le motoradio... Rhâputain, je vieillis.
mardi 1 novembre 2011
Balade automnale
Petite balade dimanche dernier, avec Manolo, Siphono et Lolo Polaroil, de la section sudiste. Tous les ingrédients d'une bonne sortie étaient là : un deux-temps qui sent fort, une Honda dont les carbus se bouchent, un arrêt "demi", et un arrêt bucolico-romantique au bord de l'eau.
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